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Réalisation : Laurent Lutaud

Image : Jean-Michel Bohé

Son : Philippe Arbez

Montage : Jean-Luc Marino

Production : Sallah Edine Ben Jamaa

Une production

Depuis trente ans, la presse annonce des plans de restructuration, des fermetures d’usine et des licenciements massifs. Nous suivons, impuissants, cette longue litanie de drames sociaux, mais nous ignorons ce que deviennent ces hommes et ces femmes, victimes collatérales de la mondialisation…



Ce film revient sur une des plus grandes restructurations industrielles qu’a connu notre pays : la fermeture de l’usine Bull à Belfort.

En 1992, 2600 salariés perdaient leur emploi, malgré un haut niveau de qualification qui semblait pourtant les mettre à l’abri.


En suivant le parcours de quelques anciens salariés de chez Bull et en les retrouvant aujourd’hui, nous essayons de comprendre l’impact de ce séisme social. 17 ans après, que sont devenus les anciens ouvriers de Bull ? Comment ont-ils traversé cette crise majeure ? Comment le site s’est-il reconverti ?


Le destin de ces hommes et de ces femmes est très loin de ce qu’on peut imaginer. Si certains anciens salariés de chez Bull n’ont jamais retrouvé d’emploi, allant de stage en stage jusqu’au RMI, d’autres se sont remis en question et ont changé de métier. Recyclés dans la restauration, le bâtiment, les télécommunications ou le transport routier, ils nous montrent qu’il est possible de repartir après un tel traumatisme.

Ce plan social a obligé ces hommes et ces femmes à changer leur mode de fonctionnement, leur mode de pensée. Chez Bull, ils étaient dans une grande entreprise industrielle, dans une « logique de groupe », partageant le même destin, celui de leur entreprise. Après cette fermeture, ils se sont tous retrouvés dans une logique individualiste, devant se débrouiller seul pour trouver un emploi. Souvent, ils étaient en concurrence sur les mêmes postes, obligés de jouer des coudes entre eux pour trouver un moyen de subsistance, brisant parfois les liens qui existaient du temps de Bull.